Dr Pauline Neveu
Pauline Neveu, PhD
Docteur en biologie
Psychologue clinicienne
Psychothérapeute
Sophrologue

CONSULTATIONS de PSYCHOLOGIE & SOPHROLOGIE
Paris 11e - entre Bastille & République

Une trajectoire de vie est loin d'être un chemin tranquille et c'est heureux tant que les lacets du sentier nous surprennent agréablement, mais parfois, les virages peuvent être rudes et un accompagnement psychologique peut alors aider à dépasser les souffrances. un chemin dans la forêt

Mon approche pour vous accompagner

cabinet de consulation L'accompagnement que je vous propose s'inscrit dans le cadre défini par le code de déontologie des psychologues. Je m'appuie, pour penser votre problématique, sur un référentiel essentiellement existentiel. Je ne me limite toutefois pas à ce référentiel car il me semble que l'ouverture est indispensable pour saisir au mieux vos questionnements et vous permettre d'avancer. Dans le jargon du psychologue, mon approche est ainsi dite intégrative.
Dans mon parcours de psychologue, qui m'a amené à étudier différentes théories, j'ai été fortement influencée par l'humanisme Rogerien. J'ai ensuite découvert la thérapie existentielle de Yalom ce qui a véritablement fondé ma pratique. Je m'appuie également sur des approches corporelles comme la sophrologie et l'hypnothérapie. J'emprunte volontiers aux thérapies comportementales & cognitives (TCC) ainsi qu'aux théories de l'attachement.
Ma formation me permet ainsi de vous accompagner aussi bien dans vos questionnements existentiels que dans la préparation de vos projets de vie (études, déménagement, retraite, intervention médicale, ré-orientation professionnelle, changements familiaux, accouchement...) et me permet de vous épauler lors de la traversée de situations générant des souffrances plus ou moins profondes (stress, doute, blocages, sentiment d'impuissance, perte de confiance en soi et en l'avenir, anxiété, crises d'angoisse, ruminations, traumatismes, troubles du sommeil, troubles de l'alimentation, difficultés relationnelles, problèmes concernant la sexualité, addictions, deuil, acouphènes, douleurs physiques...).   
Si vous voulez en savoir plus sur ces différentes orientations, vous pouvez aller au bas de cette page où je vous dis un mot sur chacune d'elles, vous pouvez aussi regarder mes vidéos youtube sur la psychologie et la sophrologie:

Prendre rendez-vous pour une consultation

Vous pouvez me joindre pour prendre rendez-vous avec moi de plusieurs façons:
téléphone
  • par téléphone au 06 11 21 22 57, l'idéal: le sms car, étant la plupart du temps en cours ou en consultations, mon téléphone vit en mode silencieux
  • e-mail
  • par e-mail à cette adresse: e-mail
  • Adresse

    Mon cabinet se situe à Paris, au 90 rue Amelot dans le 11e arrondissement, entre la place de la République et la place de la Bastille, à proximité du Cirque d'Hiver.
    • métro Stations de métro:
      • Saint-Sébastien Froissart (ligne 8)
      • Oberkampf (lignes 5 et 9)
    • bus Stations de bus:
      • Oberkampf - Filles du Calvaire (lignes 91 et 96)
      • Oberkampf - Richard Lenoir (ligne 56)

    Détails pratiques pour mes consultations

    Le tarif d'une séance individuelle d'une heure est de 85€.
    Le paiement se fait à la fin de la séance par chèque, espèces ou virement bancaire.
    Les consultations ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale, cependant, certaines mutuelles peuvent proposer un remboursement.
    Les consultations individuelles que je propose s'adressent aux adultes cependant, je reçois également des adolescents en fin de collège et des lycéens le plus souvent pour un soutien dans la préparation d'examens académiques.

    En cas d'urgence :


    Un mot sur...

    ...la notion de référentiel

    Le référentiel du psychologue correspond au système théorique sur lequel il s'appuie pour organiser et comprendre les éléments amenés par la personne venue consulter. Ainsi lorsque le psychologue fait ce qui s'appelle des interprétations, il transmet à la personne, non pas son point de vue personnel, mais son système théorique/explicatif qui permettra à la personne de se comprendre elle-même et finalement d'apaiser son angoisse.

    Pour en savoir plus:

    ...l'humanisme rogerien

    La psychologie humaniste s'est érigée, dans les années 1950s aux États-Unis, comme une sorte de troisième force à côté de la psychanalyse et du behaviorisme. L'objectif de ce courant de la psychologie est le développement du potentiel qui existe chez chaque humain.
    Ce qui m'est cher dans l'humanisme développé par le psychologue Carl Rogers (1902-1987), c'est sa vision de la relation thérapeutique. Pour Rogers, en se centrant sur la personne venue consulter, le thérapeute assume sa fonction première de prise en soin d'autrui ("thérapeute" vient du grec "therapeutês" signifiant "celui qui soigne, qui prend soin"). Ainsi, le thérapeute, par l'individu qu'il est, s'offre comme un point d'appui pour cette personne. Appui qui est particulièrement présent dans les interventions verbales non directives du thérapeute lesquelles sont formulées de manière à permettre à la personne de reprendre son discours. In fine, en reprenant son discours, la personne reprend son raisonnement, son cheminement et peut alors trouver en elle-même sa propre solution.

    ...la thérapie existentielle

    La thérapie existentielle du psychiatre Irvin Yalom (né en 1931) se fonde sur un référentiel qualifié "d'existentiel" car s'attachant aux enjeux de l'existence. Ces enjeux existentiels, intriqués les uns avec les autres, peuvent générer de l'angoisse lorsqu'ils se heurtent à nos désirs. Face à cette angoisse, nous tentons de nous protéger via des défenses psychiques pouvant se traduire par différents troubles. Ainsi:
    Un élément de premier plan concernant la thérapie existentielle est qu'elle se centre sur l'avenir et les objectifs visés par la personne venue consulter. Ces objectifs, ces "pas encore" constituent des leviers puissants capables de nous amener à agir. Or, une fois mobilisés, nous pouvons, par nos actions, donner une nouvelle impulsion à notre futur. Il s'agit donc de mener un travail nous permettant de réaliser nos rêves dans le temps qui nous est imparti et quel que soit notre passé.

    Pour en savoir plus:

    ...la sophrologie

    La sophrologie est une méthode de relaxation guidée par la voix qui a été développée dans les années 1960s par le psychiatre Alfonso Caycedo (1932-2017).
    Deux grands types de techniques existent en sophrologie, lesquelles sont proposées en fonction de la problématique amenée par la personne venue consulter:
    • les techniques de relaxation dynamique qui consistent à réaliser, en position debout ou assise, des mouvements simples,
    • les techniques de relaxation statique qui consistent à se laisser aller mentalement dans l'imaginaire via différentes visualisations.
    Ces mouvements et/ou incursions dans l'imaginaire agissent comme des stimulations corporelles à l'issue desquelles il s'agit simplement d'accueillir les sensations du corps.
    En cela la sophrologie s'inscrit dans les médiations corporelles thérapeutiques où le corps sert de médium, c'est à dire, de moyen pour exprimer des éléments présents en nous qui ne sont pas verbalisables et génèrent de la souffrance. L'expression corporelle de ces éléments est ce qui permet progressivement de se les représenter, de leur donner du sens et de réduire leur nocivité.
    En somme, la sophrologie permet, par une sorte de prise de recul, de porter un regard nouveau et plus vaste sur des problèmes, ce qui permet d'entrevoir des solutions.
    Techniquement, une séance de sophrologie débute par la présentation des exercices puis il n'y a qu'à fermer les yeux et se laisser guider vocalement tout au long de la séance qui se termine par un échange libre autour des ressentis.

    Pour en savoir plus:

    ...l'hypnothérapie

    Franz-Anton Mesmer (1734-1815) avec sa théorie du magnétisme animal est vu comme le précurseur de l'hypnose. Cette pratique va évoluer avec Amand Marie Jacques de Chastenet de Puységur (1751-1825), James Braid (1795-1860) qui sera à l'origine du terme, et bien d'autres comme, entre autres, Ambroise Liebault (1823-1904), Hippolyte Bernheim (1840-1919), Jean Martin Charcot (1825-1893), Pierre Janet (1859-1947), Sigmund Freud (1856-1939), Milton Erickson (1901-1980), François Roustang (1923-2016).       
    Comme son nom le suggère, l'hypnothérapie est, d'une part, une psychothérapie et permet donc un certain travail psychique. D'autre part, l'hypnothérapie s'appuie sur l'hypnose, en particulier, sur l'induction d'une transe hypnotique. Cet état, qualifié d'état de conscience modifié dans le champ des neurosciences, possède ici une spécificité propre dans la mesure où l'expérience que nous en faisons est modelée par les représentations préalables que nous avons de l'hypnose et par la relation thérapeutique. Cet état de transe hypnotique modifie nos perceptions, les élargit et nous permet d'accéder à des ressources existant en nous qui ne nous sont habituellement pas accessibles. C'est donc via notre corps et ses perceptions que notre problématique évolue. En cela, l'hypnothérapie est une médiation corporelle puisque notre corps constitue le médium, c'est à dire le moyen, pour exprimer ce qui, en nous, n'est pas verbalisable.

    ...les thérapies comportementales & cognitives

    Les thérapies comportementales et cognitives ont émergé au XXe siècle aux États-Unis. Elles ont évolué en trois vagues.
    La première vague, au début du XXe siècle, correspond aux thérapies comportementales. Ces thérapies s'appuient sur plusieurs théories de l'apprentissage. Parmi ces théories figure le conditionnement classique ou répondant de Ivan Pavlov (1849-1936). Une autre théorie est le conditionnement instrumental ou opérant identifié par les psychologues behavioristes ou comportementalistes dont les chefs de file furent les psychologues John Broadus Watson (1878-1958) puis Burrhus Frederic Skinner (1904-1990). S'ajoutent les théories de l'apprentissage social de Albert Bandura (1925-2021). La visée générale des thérapies comportementales est de modifier les comportements dysfonctionnels associés à des souffrances en jouant sur les capacités d'apprentissage de l'individu.
    La deuxième vague, apparue au milieu du XXe siècle, correspond aux thérapies cognitives. Ces thérapies s'appuient sur les théories cognitives du traitement de l'information. Ces théories ont initialement envisagé la cognition humaine (la capacité à connaître de l'humain) comme étant comparable à la façon dont un ordinateur traite les informations. Plusieurs fonctions cognitives comme l'attention, la mémoire, la perception, la représentation, le raisonnement... ont alors été modélisées. Dans le cadre de ces thérapies cognitives, les troubles psychologiques sont vus comme résultant de traitements de l'information qui sont dysfonctionnels, c'est à dire, comme résultant de cognitions dysfonctionnelles. Il s'agit alors de modifier les cognitions de l'individu, soit, ses pensées et ses émotions. Les deux principaux fondateurs de ces thérapies sont Albert Ellis (1913-2007) qui a développé la thérapie rationnelle émotive et Aaron Temkin Beck (1921-2021) qui a développé la thérapie cognitive.
    Ces deux premières vagues ont été réunies dans les années 1970s et enrichies par une troisième vague qui a émergé dans les années 1990s. Cette troisième vague a ouvert la voie à un travail plus direct sur les émotions et les expériences. La visée générale est de laisser les émotions agréables gagner du terrain sur les émotions désagréables et de transformer les rapports que l'individu entretient avec ses propres émotions et cognitions. Il s'agit par exemple d'accueillir les émotions plutôt que de les éviter, et de voir les pensées automatiques dévalorisantes, non comme des vérités absolues, mais comme des éléments pouvant nous traverser sans revêtir la moindre once de vérité. La thérapie d'acceptation et d'engagement ou ACT (Acceptance and Commitment Therapy) ou encore les thérapies basées sur la pleine conscience font partie des TCC de la troisième vague.

    Pour en savoir plus:

    ...la théorie de l'attachement

    La théorie de l'attachement a été fondée par le psychiatre et psychanalyste John Bowlby (1907-1990) et déployée par la psychologue du développement Mary Ainsworth (1913-1999).
    Pour l'évoquer en quelques mots, le raisonnement de Bowlby est le suivant: le bébé humain ne peut survivre sans adulte et existent chez lui, de façon innée, des comportements d'attachement. Ainsi, lorsque le bébé détecte quelque chose de nouveau, de non familier dans son milieu, une peur naît en lui, laquelle active ses comportements d'attachement. Ces comportements sont par exemple des pleurs, qui ont une fonction d'appel du parent, tout comme les sourires, qui ont une fonction de maintien du parent auprès du bébé. Ainsi, par ses comportements, le bébé attire son parent près de lui. Le parent, qualifié de figure d'attachement, assure alors au bébé la protection dont il a besoin. Une fois en sécurité, le bébé cesse d'exprimer ses comportements d'attachement ce qui laisse la place à l'expression d'autres comportements qualifiés d'exploratoires. C'est ainsi que, rassuré dans les bras de son parent qui joue le rôle d'une base sécurisante, le bébé peut s'intéresser à la stimulation qui l'a effrayé, la découvrir et, éventuellement, cesser d'en avoir peur. Son appréciation de la stimulation sera influencée par le comportement de son parent vis-à-vis de cette stimulation. Si le parent est serein par rapport à la stimulation, le bébé n'en aura plus peur, il appréhendera la stimulation comme étant inoffensive. Si le parent exprime de l'inquiétude par rapport à la stimulation, le bébé continuera à s'en méfier en l'interprétant comme un danger.
    La situation décrite peut être résumée par la séquence suivante: Ainsi, ce n'est que lorsqu'un attachement existe, lorsque qu'un sentiment de sécurité existe, que le bébé peut explorer son environnement. Si ce n'est pas le cas, le système d'attachement reste actif ce qui ne permet pas au système d'exploration de s'activer. Dans ce dernier cas, le bébé oriente toutes ses ressources sur la recherche de sécurité et ne peut explorer son environnement. En cela, l'attachement est finalement ce qui permet au bébé de s'ouvrir sur le monde.

    Ensuite, en grandissant, les besoins de l'enfant par rapport à sa figure d'attachement vont évoluer. Si, pour explorer le monde, le bébé a besoin d'être en contact physique avec sa figure d'attachement qui est sa base sécurisante; plus grand, un simple contact visuel sera suffisant, puis le simple fait de savoir sa base à portée de voix suffira. Encore plus grand, c'est le simple fait de savoir qu'il peut compter sur sa figure d'attachement qui suffira. C'est ainsi que l'enfant explore d'abord le monde depuis les bras de sa figure d'attachement, puis s'en éloigne progressivement au point de pouvoir explorer le monde sans sa présence physique, l'enfant ayant intériorisé sa figure d'attachement. L'attachement constitue ainsi un processus qui permet à l'enfant de devenir autonome à son rythme.

    Les relations précoces entre le bébé et sa figure d'attachement vont servir de modèle au bébé devenu grand pour appréhender les rapports interpersonnels. 
    Si le parent répond de façon adéquate aux comportements d'attachement de son enfant, celui-ci va se voir comme une personne capable d'attirer l'attention sur ses besoins et capable d'obtenir du réconfort. Donc, comme une personne apte à être aimée. L'enfant va aussi envisager autrui comme une personne sur laquelle il est possible de compter. De ce fait, les relations interpersonnelles seront envisagées comme gratifiantes et les modes interactionnels seront satisfaisants.
    En revanche, si le parent ne répond pas de façon adéquate aux comportements d'attachement de son enfant, celui-ci va se voir comme une personne incapable d'attirer l'attention sur ses besoins et incapable d'obtenir du réconfort. Donc, comme une personne non apte à être aimée. L'enfant va aussi envisager autrui comme une personne sur laquelle il n'est pas possible de compter. De ce fait, les relations interpersonnelles seront envisagées comme frustrantes et les modes interactionnels ne seront pas satisfaisants.
    Les relations précoces acquièrent ainsi le statut d'un modèle sur lequel l'individu s'appuiera notamment pour appréhender les diverses situations d'interactions sociales qu'il rencontrera.
    Ainsi, l'attachement est non seulement un processus qui permet à l'enfant de devenir autonome, mais c'est aussi un processus qui permet à l'enfant de développer, en plus de ses capacités exploratoires, ses compétences sociales.

    Pour en savoir plus, notamment sur la situation étrange et la notion de modèle interne opérant ou MIO:


    cimes d'arbres